vendredi 27 septembre 2013

La mer aurait-elle une conscience ?

La revue    section Science, du 13 février 2013 communique :


LA MER AURAIT-ELLE UNE CONSCIENCE ?

Des chercheurs américains estiment que différentes formes de pico-phytoplancton réagissent à l’unisson au changement de leur environnement.

Des chercheurs du Massachuset Institut of Technology et de l’Institut Monterey Bay Aquarium Research ont utilisé une nouvelle méthode de prélèvement planctonique.
Ils ont recueilli, sous les vagues, un échantillonnage de plus d’un milliard d’êtres microscopiques toutes les quatre heures. L’étude des gènes responsables de l’activité de ces derniers a été séquencée tout au long de la journée. Cette classification a concerné des millions de milliards de fragments génétiques et permis d’assigner pour chaque fragment un gène spécifique et un type de microbe déterminé. Le Professeur DeLong dans une étude publiée par Proceedings in National Academy of Sciences souligne : « Nous avons essentiellement saisi une journée dans la vie de ces microbes. Il y a moins de trois ans, je n’aurais même pas imaginé que l’on puisse obtenir une telle image à haute résolution de la dynamique des populations microscopiques et de leur activité ».

La population microscopique marine est extrêmement sensible à des modifications même légères de son environnement, modifiant rapidement son expression génétique en réponse aux fluctuations de la température, de la disponibilité des nutriments, de la lumière et d’autres variables environnementales.
Les résultats de cette étude, qui donnent une image à haute résolution de la dynamique des populations microscopiques marines et de leur activité dans le «monde réel», suggèrent que l’ensemble de ces populations marines dépendent les unes des autres à l’instar des différentes cellules du corps humain. Par exemple, il a été démontré que si les bactéries photosynthétiques créatrices d’énergie grâce à la photosynthèse libèrent par la suite du dioxyde de carbone, d’autres microorganismes s’apprêtent à réagir pour absorber ce même dioxyde de carbone. Un autre exemple significatif permet de montrer comment certaines parties du pico-plancton qui se nourrissent de grands composés organiques, protéines et graisses, libèrent des composés organiques simples comme les acides aminés, consommés dès leur libération par d’autres phytoplanctons.
« Ces résultats montrent la surprenante coordination entre les populations microscopiques marines » Institut Monterey Bay Aquarium Research.

Information complémentaire en anglais :





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