mardi 23 avril 2013

Article du journal "El Mundo", publié en Espagne le 15/4/2013.



L’eau de mer des Laboratoires Quinton apporte à l’organisme humain 78 nutriments

L’être vivant est un « aquarium marin ». Le scientifique français René Quinton, véritable « visionnaire », défendit, à la fin du XIXème siècle, que la vie animale s’était initiée dans la mer, tendait à maintenir ses conditions originelles et qu’ainsi l’eau de mer était donc particulièrement appropriée à la reconstitution des cellules endommagées. Ce chercheur traita plus de 150.000 personnes par an avec ses solutions d’eau de mer, préalablement filtrées et mélangées à de l’eau de source pour en réduire la concentration en sels minéraux. Pratiquement un siècle après, les Laboratoires Quinton, dont le siège social se trouve à Cox (Alicante), ont repris le protocole du scientifique français et l’ont actualisé selon les exigences actuelles. L’entreprise dispose de l’unique patente mondiale sur le prélèvement et préparation pharmaceutique de l’eau de mer, un processus qui garantit la présence de 78 nutriments dans ses spécialités.



Retour sur l’eau de mer pour la nutrition du corps

Santé / Les Laboratoires Quinton ont patenté leur protocole méthodologique de prélèvement et conditionnement pharmaceutique d’eau de mer qui assure la présence de 78 nutriments assimilables directement par l’organisme humain. Par María Climent.

Au XIXème siècle, le scientifique français René Quinton postula que la vie animale prit naissance dans la mer et que, malgré le temps écoulé depuis lors, elle maintenait ses conditions originelles. Tout être vivant est un « aquarium marin », affirmait-il. Ce chercheur ouvrit ses dispensaires marins où 150.000 personnes furent traitées gracieusement avec de l’eau de mer déconcentrée dans des traitements comme le choléra ou la dénutrition. Un siècle plus tard, une entreprise d’Alicante, les Laboratoires Quinton ont repris le protocole du chercheur « visionnaire » et l’ont adapté aux conditions d’aujourd’hui. Leur brevet est le seul qui assure la présence de 78 nutriments dans leurs spécialités d’eau de mer.

Quinton garantit une eau de mer riche de 78 nutriments essentiels pour l’organisme humain

Son processus de prélèvement et conditionnement pharmaceutique d’eau de mer est unique au monde car il garantit la présence de ces éléments de la table périodique.

René Quinton fut un « visionnaire » pour son époque. Le scientifique avança l’hypothèse de l’origine marine de la vie dès la fin du XIXème siècle et observa un parallélisme « très clair » entre la composition des liquides organiques, le plasma sanguin par exemple, et l’eau de mer. « Si la vie est apparue dans la mer, les premier êtres qui y naquirent n’avaient qu’une alternative: soit ils s’adaptaient au milieu, soit ils mourraient », nous explique le directeur technique des Laboratoires Quinton, Juan Alberola.
Le chercheur français réalisa des cultures de globules blancs dans de l’eau de mer déconcentrée en sels et observa qu’ils étaient capables de survivre au moins 21 jours, alors que normalement ils mouraient en 48 heures. Quinton s’enhardit et testa ses expériences sur des chiens. Le résultat fut identique : les chiens montraient une récupération totale après avoir été saignés. Le chercheur conclut donc que l’eau de mer pouvait remplacer le plasma sanguin. C’est alors que commencèrent les applications à l’homme. Au début du XXème siècle, le choléra et la dénutrition faisaient des ravages dans la population européenne. Quinton créa les dispensaires marins où il arriva à traiter gracieusement 150.000 patients annuels. « Les résultats furent spectaculaires ».
L’eau de mer contient une moyenne de 33 milligrammes par litre de sels minéraux, mais l’organisme humain n’en contient que neuf. Pour cette raison, Quinton filtrait le plasma avec du sable et le mélangeait avec de l’eau naturelle. Le scientifique constata que l’emploi d’eau distillée (chauffée au préalable) en combinaison avec l’eau de mer supprimait ses propriétés, il décida donc d’utiliser de l’eau de source. Ces données représentaient le protocole de Quinton, mais l’AMM « fut abrogée » avec les nouvelles normes de fabrication de 1982 qui interdisaient l’injection de plasma chez les humains.

En 1995, la famille Coll implanta les Laboratoires Quinton à Cox (Alicante), reprit la patente du scientifique français et adapta son protocole aux exigences du XXIème siècle. À ce jour, c’est l’unique laboratoire au monde qui détient une patente officielle sur le procédé de prélèvement et de conditionnement pharmaceutique de l’eau de mer. Ses spécialités se commercialisent en ampoules buvables et en aérosols, et non en injectables comme Quinton. J. Alberola souligne que les traitements à l’eau de mer « ne prétendent pas lutter contre des maladies, mais rétablissent les conditions de l’homéostasie afin que l’organisme réagisse positivement et qu’ainsi par lui-même s’oppose aux pathologies qui l’affectent. »

Le protocole AQP (Advanced Quinton Protocol) marque la différence entre les Laboratoires Quinton et la concurrence. L’application de ce protocole repose sur les bases de celui du début du XXème siècle, mais adapté aux exigences qu’imposent le siècle nouveau. L’entreprise continue d’utiliser de l’eau de source pour couper l’eau marine. « La chaleur altère les propriétés de l’eau comme nous pouvons le constater dans les dépôts de calcaire qui se produisent dans les appareils électro-ménagers, nous évitons donc l’emploi d’eau distillée dont l’obtention fait appel à la chaleur », souligne le directeur technique. Le laboratoire de Cox utilise « une eau de très basse minéralisation », la plus basse d’Espagne située à Badajoz.

L’eau de mer est puisée au large de Saint-Sébastien. « Le phytoplancton et le zooplancton sont plus abondant dans la zone Cantabrique, alors que la méditerranée présente une moindre richesse en minéraux ; en outre, c’est une mer fermée. » nous confie J. Alberola. Les Laboratoires Quinton puisent « toujours » en haute mer, « jamais à moins de 12 milles de la côte. Dans cette zone nous ne risquons pas de trouver des micro-organismes pathogènes pour les humains du genre Salmonelle ou Candidas », ajoute-t-il. Une fois que l’eau de mer arrive aux laboratoires, des analyses sont effectuées, sur chaque lot, afin d’écarter toute présence des pathogènes mentionnés ci-dessus, entre autres, ainsi que des analyses concernant les dérivés du pétrole, les pesticides ou les ions majoritaires. Tous les trois lots, les niveaux de métaux lourds sont vérifiés et tous les six lots, la radioactivité. Annuellement, en outre, l’Université Miguel Hernandez de Elche valorise les quantités présentes d’éléments minoritaires avec une précision de 10-12. Ce test a permis de mettre en évidence que cette eau de mer présente 78 éléments des 118 décrits dans la classification périodique, ainsi que les quantités pour chacun d’eux. « Nous sommes les seuls à avoir constaté et quantifié ces éléments », précise J. Alberola.

Après les analyses, l’eau passe en salle blanche pour y subir deux filtrations de dépuration à 0,22 micron, exigées par la Pharmacopée. L’entreprise a substitué le filtrage sur sable de Quinton par ce système sophistiqué de microfiltration. Au cours de cette étape, a lieu le mélange de l’eau de mer avec l’eau de source. Une fois assurée la composition, on procède au conditionnement du produit et à une analyse microbiologique finale avant de l’engager dans le circuit commercial.

J. Alberola fait remarquer que l’alimentation d’aujourd’hui est « abondante, mais pauvre. Au moins 30 éléments de la classification périodique sont indispensables à la vie. » La différence avec d’autres poly-minéraux du marché, c’est que ces éléments interagissent entre eux et perdent leur propriété si on les isole. Mais le plasma de Quinton « fournit tous les composants de manière équilibrée en suivant le principe que l’eau de mer est identique au plasma sanguin ». De la même façon que la solution fut idéale pour compenser la dénutrition en Europe au début du XXème siècle, les Laboratoires Quinton ont découvert un important créneau dans le marché sud-asiatique (27% de sa facturation provient de cet endroit). En Malaisie, par exemple, les conditions alimentaires et de santé sont « minimes » et de nombreuses pathologies se développent « à partir d’un déséquilibre minéral ». « L’eau de Quinton donne d’excellents résultats devant ce manque de nutriments », signale le responsable de communication de l’entreprise, Sebastián Tuts.

Contre l’épuisement physique et psychique
Différentes formules.

L’entreprise offre deux lignes de spécialités : «compléments alimentaires» et «cosmétique et hygiène». Le premier groupe, présent sur le marché en ampoules buvables, est divisé en deux concentrations distinctes (hypertonique et isotonique). La solution hypertonique est constituée d’eau de mer non diluée et est indiquée pour les personnes présentant « un grand épuisement » tant physique que psychique. La solution isotonique, de son côté, apporte les minéraux dans les proportions exactes de l’organisme et est indiquée comme co-adjuvant en pathologies digestives, déshydratation et purification cellulaire. Dans la seconde gamme de produits, les Laboratoires commercialisent une gamme de spray nasal pour l’hygiène journalière et pour les rhinites ; un aérosol dermatologique qui s’emploie comme tonique de la peau, hydratant, nettoyeur (pour l’acné) ou en cas de brûlures légères de la peau ; enfin, un spray pour l’hygiène oculaire recommandé pour les orgelets et les conjonctivites. Récemment, les Laboratoires Quinton viennent de lancer Totum Sport, un complément alimentaire avec double dose d’hypertonique pour les entraînements sportifs intenses.

FICHE SIGNALÉTIQUE
PRESENCE INTERNATIONALE

Les Laboratoires Quinton comptent 44 employés ; leur siège social, où fonctionnent quatre salles blanches destinées à la production, se trouve à Cox (Alicante), Espagne. Ces dernières années, l’entreprise a suivi une politique d’expansion internationale et une ouverture à de nouveaux marchés, distribuant ainsi ses spécialités sur d’autres continents. Actuellement, les Laboratoires Quinton sont présents en Corée, en Chine, au Japon et, sous la marque commerciale Kingston Life Plasma, en Malaisie et Singapour. De même, ils ont ouvert ces dernières années des marchés en Indonésie, au Vietnam, à Brunei, en Thaïlande et en Inde. En six ans d’expansion, plus de 27% de leur facturation provient du marché Sud-asiatique.
Leur formule de succès réside dans le pari à l’exportation et, face à la crise, au fractionnement de leurs quotas de vente obtenu en diversifiant leurs possibilités commerciales par leur présence dans plus de 20 pays.   




Article de María Climent. Publié le 15/4/2013, Diario El Mundo. Traduction par J.M Coll.