Chaleur, Douleur et Hydratation

Notre organisme est composé de 99% d’eau

Affirmation péremptoire qui choque frontalement avec les idées reçues.

Le volume (sous l’angle masse volumique, masse ou nombre de moles) des 99% de notre eau corporelle est réparti en molécules ; ces dernières représentent 75% du poids d’un adulte standard, et c’est 90% d’eau structurée qui permet d’assurer la cohésion de l’ensemble des molécules : L’ADN existe et fonctionne grâce à l’eau structurée et aux ions de magnésium qui forment la fameuse double hélice. Seulement 10 % de notre eau corporelle circule et sert aux échanges physiologiques : elle transporte les nutriments aux cellules et supprime les déchets. Ces 10% d’eau, rapportés aux 75% du poids corporel, représentent 5,25 litres d’eau pour un adulte de 70 kg.

Il est admis aujourd’hui que le besoin d’eau est de l’ordre de 30 ml/kg et donc représente 2,10 litres, pour notre modèle standard toutes origines confondues, d’apport journalier en conditions normales et bien-sûr davantage si la température augmente ou en atmosphère confinée.

On voit clairement qu’un apport d’eau, dûment accompagné de sels minéraux et d’éléments traces, est indispensable face à l’augmentation des températures que nous subissons à chaque période estivale ; mais nous devons tenir compte qu’il en va de même lors d’une activité en atmosphère confinée, et c’est le cas pour la majorité des édifices d’aujourd’hui, où le taux d’hygrométrie est déficient, ainsi que dans les véhicules équipés de climatiseurs. Ces circonstances augmentent l’élimination d’eau et de minéraux par la transpiration et la respiration.

Qui donc consomme la quantité d’eau requise avec la qualité recommandée ?

Généralement, on utilise des boissons isotoniques qui ne permettent pas de compenser les pertes de minéraux et d’éléments traces, et qui, par conséquent, provoquent des troubles métaboliques par hyper-dilution : un des risques le plus redouté est l’œdème cérébral par hyponatrémie, première cause d’altération du comportement chez les personnes âgées mais aussi chez les sportifs.

Une compensation hydrique inappropriée entraîne, comme conséquence, des phénomènes locaux de déshydratation. Notre longue pratique clinique met en évidence la fréquence d’apparition de douleurs de la colonne vertébrale en relation avec des altérations discales à partir de fin août, avec une pointe en septembre et octobre.

Les Résonnances Magnétiques confirment absolument ces observations ; on y constate la présence de disques déshydratés, de protrusions, de hernies, etc. Beaucoup plus alarmantes sont les lésions de cartilage de la hanche, des genoux, des chevilles en particulier.

En septembre 2012, lors des Journées de l’Eau à Toulouse, un des conférenciers, au travers de RMN cérébrales, a montré des lésions de déshydratation localisées, qui ont précédé, dans les deux cas présentés, l’apparition d’une maladie d’Alzheimer ou de Parkinson,

René Quinton disait que nous devions prendre soin de notre aquarium marin.

Buvons généreusement, en quantité suffisante, mais n’oublions jamais de compenser les pertes de minéraux fondamentaux.

Les sels minéraux, en concentration similaire à nos liquides internes, se trouvent uniquement dans l’Eau de Mer et ils sont bio-disponibles immédiatement ; l’Eau de Mer préparée à froid, selon le protocole original de René Quinton, offre ces garanties.

Dr. MF Paya