L’eau
de mer des Laboratoires Quinton apporte à l’organisme humain 78
nutriments
L’être
vivant est un « aquarium marin ». Le scientifique
français René Quinton, véritable « visionnaire »,
défendit, à la fin du XIXème
siècle, que la vie animale s’était initiée dans la mer, tendait
à maintenir ses conditions originelles et qu’ainsi l’eau de mer
était donc particulièrement appropriée à la reconstitution des
cellules endommagées. Ce chercheur traita plus de 150.000 personnes
par an avec ses solutions d’eau de mer, préalablement filtrées et
mélangées à de l’eau de source pour en réduire la concentration
en sels minéraux. Pratiquement un siècle après, les Laboratoires
Quinton, dont le siège social se trouve à Cox (Alicante), ont
repris le protocole du scientifique français et l’ont actualisé
selon les exigences actuelles. L’entreprise dispose de l’unique
patente mondiale sur le prélèvement et préparation pharmaceutique
de l’eau de mer, un processus qui garantit la présence de 78
nutriments dans ses spécialités.
Retour
sur l’eau de mer pour la nutrition du corps
Santé
/ Les Laboratoires Quinton ont patenté leur protocole méthodologique
de prélèvement et conditionnement pharmaceutique d’eau de mer qui
assure la présence de 78 nutriments assimilables directement par
l’organisme humain. Par María Climent.
Au
XIXème
siècle, le scientifique français René Quinton postula que la vie
animale prit naissance dans la mer et que, malgré le temps écoulé
depuis lors, elle maintenait ses conditions originelles. Tout être
vivant est un « aquarium marin », affirmait-il. Ce
chercheur ouvrit ses dispensaires marins où 150.000 personnes furent
traitées gracieusement avec de l’eau de mer déconcentrée dans
des traitements comme le choléra ou la dénutrition. Un siècle
plus tard, une entreprise d’Alicante, les Laboratoires Quinton ont
repris le protocole du chercheur « visionnaire » et l’ont
adapté aux conditions d’aujourd’hui. Leur brevet est le seul qui
assure la présence de 78 nutriments dans leurs spécialités d’eau
de mer.
Quinton
garantit une eau de mer riche de 78 nutriments essentiels pour
l’organisme humain
Son
processus de prélèvement et conditionnement pharmaceutique d’eau
de mer est unique au monde car il garantit la présence de ces
éléments de la table périodique.
René
Quinton fut un « visionnaire » pour son époque. Le
scientifique avança l’hypothèse de l’origine marine de la vie
dès la fin du XIXème
siècle et observa un parallélisme « très clair » entre
la composition des liquides organiques, le plasma sanguin par
exemple, et l’eau de mer. « Si la vie est apparue dans la
mer, les premier êtres qui y naquirent n’avaient qu’une
alternative: soit ils s’adaptaient au milieu, soit ils
mourraient », nous explique le directeur technique des
Laboratoires Quinton, Juan Alberola.
Le
chercheur français réalisa des cultures de globules blancs dans de
l’eau de mer déconcentrée en sels et observa qu’ils étaient
capables de survivre au moins 21 jours, alors que normalement ils
mouraient en 48 heures. Quinton s’enhardit et testa ses expériences
sur des chiens. Le résultat fut identique : les chiens
montraient une récupération totale après avoir été saignés. Le
chercheur conclut donc que l’eau de mer pouvait remplacer le plasma
sanguin. C’est alors que commencèrent les applications à l’homme.
Au début du XXème
siècle, le choléra et la dénutrition faisaient des ravages dans la
population européenne. Quinton créa les dispensaires marins où il
arriva à traiter gracieusement 150.000 patients annuels. « Les
résultats furent spectaculaires ».
L’eau
de mer contient une moyenne de 33 milligrammes par litre de sels
minéraux, mais l’organisme humain n’en contient que neuf. Pour
cette raison, Quinton filtrait le plasma avec du sable et le
mélangeait avec de l’eau naturelle. Le scientifique constata que
l’emploi d’eau distillée (chauffée au préalable) en
combinaison avec l’eau de mer supprimait ses propriétés, il
décida donc d’utiliser de l’eau de source. Ces données
représentaient le protocole de Quinton, mais l’AMM « fut
abrogée » avec les nouvelles normes de fabrication de 1982 qui
interdisaient l’injection de plasma chez les humains.
En
1995, la famille Coll implanta les Laboratoires Quinton à Cox
(Alicante), reprit la patente du scientifique français et adapta son
protocole aux exigences du XXIème
siècle. À ce jour, c’est l’unique laboratoire au monde qui
détient une patente officielle sur le procédé de prélèvement et
de conditionnement pharmaceutique de l’eau de mer. Ses spécialités
se commercialisent en ampoules buvables et en aérosols, et non en
injectables comme Quinton. J. Alberola souligne que les traitements à
l’eau de mer « ne prétendent pas lutter contre des maladies,
mais rétablissent les conditions de l’homéostasie afin que
l’organisme réagisse positivement et qu’ainsi par lui-même
s’oppose aux pathologies qui l’affectent. »
Le
protocole AQP (Advanced Quinton Protocol) marque la différence entre
les Laboratoires Quinton et la concurrence. L’application de ce
protocole repose sur les bases de celui du début du XXème
siècle, mais adapté aux exigences qu’imposent le siècle nouveau.
L’entreprise continue d’utiliser de l’eau de source pour couper
l’eau marine. « La chaleur altère les propriétés de l’eau
comme nous pouvons le constater dans les dépôts de calcaire qui se
produisent dans les appareils électro-ménagers, nous évitons donc
l’emploi d’eau distillée dont l’obtention fait appel à la
chaleur », souligne le directeur technique. Le laboratoire de
Cox utilise « une eau de très basse minéralisation »,
la plus basse d’Espagne située à Badajoz.
L’eau
de mer est puisée au large de Saint-Sébastien. « Le
phytoplancton et le zooplancton sont plus abondant dans la zone
Cantabrique, alors que la méditerranée présente une moindre
richesse en minéraux ; en outre, c’est une mer fermée. »
nous confie J. Alberola. Les Laboratoires Quinton puisent
« toujours » en haute mer, « jamais à moins de 12
milles de la côte. Dans cette zone nous ne risquons pas de trouver
des micro-organismes pathogènes pour les humains du genre Salmonelle
ou Candidas », ajoute-t-il. Une fois que l’eau de mer arrive
aux laboratoires, des analyses sont effectuées, sur chaque lot, afin
d’écarter toute présence des pathogènes mentionnés ci-dessus,
entre autres, ainsi que des analyses concernant les dérivés du
pétrole, les pesticides ou les ions majoritaires. Tous les trois
lots, les niveaux de métaux lourds sont vérifiés et tous les six
lots, la radioactivité. Annuellement, en outre, l’Université
Miguel Hernandez de Elche valorise les quantités présentes
d’éléments minoritaires avec une précision de 10-12.
Ce test a permis de mettre en évidence que cette eau de mer présente
78 éléments des 118 décrits dans la classification périodique,
ainsi que les quantités pour chacun d’eux. « Nous sommes les
seuls à avoir constaté et quantifié ces éléments »,
précise J. Alberola.
Après
les analyses, l’eau passe en salle blanche pour y subir deux
filtrations de dépuration à 0,22 micron, exigées par la
Pharmacopée. L’entreprise a substitué le filtrage sur sable de
Quinton par ce système sophistiqué de microfiltration. Au cours de
cette étape, a lieu le mélange de l’eau de mer avec l’eau de
source. Une fois assurée la composition, on procède au
conditionnement du produit et à une analyse microbiologique finale
avant de l’engager dans le circuit commercial.
J.
Alberola fait remarquer que l’alimentation d’aujourd’hui est
« abondante, mais pauvre. Au moins 30 éléments de la
classification périodique sont indispensables à la vie. » La
différence avec d’autres poly-minéraux du marché, c’est que
ces éléments interagissent entre eux et perdent leur propriété si
on les isole. Mais le plasma de Quinton « fournit tous les
composants de manière équilibrée en suivant le principe que l’eau
de mer est identique au plasma sanguin ». De la même façon
que la solution fut idéale pour compenser la dénutrition en Europe
au début du XXème
siècle, les Laboratoires Quinton ont découvert un important créneau
dans le marché sud-asiatique (27% de sa facturation provient de cet
endroit). En Malaisie, par exemple, les conditions alimentaires et de
santé sont « minimes » et de nombreuses pathologies se
développent « à partir d’un déséquilibre minéral ».
« L’eau de Quinton donne d’excellents résultats devant ce
manque de nutriments », signale le responsable de communication
de l’entreprise, Sebastián Tuts.
Contre
l’épuisement physique et psychique
Différentes
formules.
L’entreprise
offre deux lignes de spécialités : «compléments
alimentaires» et «cosmétique et hygiène». Le premier groupe,
présent sur le marché en ampoules buvables, est divisé en deux
concentrations distinctes (hypertonique et isotonique). La solution
hypertonique est constituée d’eau de mer non diluée et est
indiquée pour les personnes présentant « un grand
épuisement » tant physique que psychique. La solution
isotonique, de son côté, apporte les minéraux dans les proportions
exactes de l’organisme et est indiquée comme co-adjuvant en
pathologies digestives, déshydratation et purification cellulaire.
Dans la seconde gamme de produits, les Laboratoires commercialisent
une gamme de spray nasal pour l’hygiène journalière et pour les
rhinites ; un aérosol dermatologique qui s’emploie comme
tonique de la peau, hydratant, nettoyeur (pour l’acné) ou en cas
de brûlures légères de la peau ; enfin, un spray pour
l’hygiène oculaire recommandé pour les orgelets et les
conjonctivites. Récemment, les Laboratoires Quinton viennent de
lancer Totum Sport, un complément alimentaire avec double dose
d’hypertonique pour les entraînements sportifs intenses.
FICHE
SIGNALÉTIQUE
PRESENCE
INTERNATIONALE
Les
Laboratoires Quinton comptent 44 employés ; leur siège social,
où fonctionnent quatre salles blanches destinées à la production,
se trouve à Cox (Alicante), Espagne. Ces dernières années,
l’entreprise a suivi une politique d’expansion internationale et
une ouverture à de nouveaux marchés, distribuant ainsi ses
spécialités sur d’autres continents. Actuellement, les
Laboratoires Quinton sont présents en Corée, en Chine, au Japon et,
sous la marque commerciale Kingston Life Plasma, en Malaisie et
Singapour. De même, ils ont ouvert ces dernières années des
marchés en Indonésie, au Vietnam, à Brunei, en Thaïlande et en
Inde. En six ans d’expansion, plus de 27% de leur facturation
provient du marché Sud-asiatique.
Leur
formule de succès réside dans le pari à l’exportation et, face à
la crise, au fractionnement de leurs quotas de vente obtenu en
diversifiant leurs possibilités commerciales par leur présence dans
plus de 20 pays.
Article de María Climent. Publié le 15/4/2013, Diario El Mundo. Traduction par J.M Coll.